vendredi 22 avril 2016

95. Douleur

Après le rêve sublime, le cauchemar.

Rêve de la nuit du 21 - 22 avril 2016.
J'accompagne Christelle à une soirée. Cela commence par des défis entre équipe, j'arrive facilement à exploser les gens de l'équipe d'en face. Je suis plus petite, plus rapide. Scène à la Matrix où j'évite deux gros mecs, je plonge sur un gars qui doit peser 120kg, me relève, chope une petite bouteille d'eau et m'en sers comme arme (?) pour éclater la tête de deux personnes.
La soirée se transforme en bal.
Nous arrivons dans une salle de réception, portant des robes longues. Nous croisons trois jeunes femmes, qui nous parlent avec mépris et dédain. Je souris et hoche la tête. Nous rejoignons un groupe d'amis. Jules y est, me demande pourquoi je n'ai pas répondu, je rétorque que je ne pouvais pas.
Nous sortons prendre l'air.
Et là, nous arrivons sur une plage.
Il y a des corps d'africains partout. Ils sont maigres, extrêmement maigres. Figés dans des poses improbables qui les rendent plus pathétiques, plus émouvants et atroces en même temps. Il y a une personne qui les ausculte, vainement. Je reste les yeux fixés sur le talon d'un mort, crevassé. J'essaie de crier, mais pas un bruit. Pas une larme. Juste, la sensation de m'étouffer, de brûler de l'ntérieur. J'essaie de pleurer. J'ai le visage déformé par le rictus de la douleur, des hoquets me saisissent, je tremble. Mais malgré tout, pas une larme, pas un bruit.
La nuit arrive.


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